L’Histoire - Au cœur de cette histoire, il y a un pont. Un simple pont de bois, puis de pierre, jeté sur la brèche taillée, entre terre Dauphinoise et Comté de Savoie, par le Guiers aux eaux têtues. Construit, emporté, rebâti, depuis combien de siècles jumelle-t-il les rives adverses du torrent ?

Longtemps sans doute, avant cet an de grâce 1115, qui, pour la première fois, vit apparaître le nom actuel de Pont-de-Beauvoisin.

Terre de frontières ouverte au passage des armées conquérantes tout comme au reflux des combattants vaincus, Pont-de-Beauvoisin tire sans doute son nom de sa position stratégique entre France et Italie, « Pons Belli Vicinus » qui signifie "Pont Voisin de la Guerre".

A moins qu’il ne s’agisse du « Beau Voisin » ou « Bon Voisin » que se donnaient entre eux les habitants des deux rives, groupés au XIIème siècle, autour d’une même forteresse et d’un prieuré commun, avant que l’interminable querelle entre les Dauphins et Comtes de Savoie ne vienne écarteler le bourg de chaque côté du fameux pont.

1515, le pont détruit par une crue est reconstruit en pierre, sur ordre de François 1er, pour permettre à ses régiments stationnés au Pont-de-Beauvoisin de venir le rejoindre au combat sur les champs de bataille d’Italie.
L’apogée de la Renaissance à Pont-de-Beauvoisin est atteint grâce aux architectes et artistes italiens appelés par François 1er de retour des guerres d’Italie. Son influence va être très forte dans la ville qu’il a nommée « Cité du Meuble ». Chêne, noyer, marbre, fer forgé et émail sont les matériaux les plus couramment utilisés. La sculpture du meuble devient ici un art exigeant.

Du traditionnel au contemporain, de la série au sur-mesure, aujourd'hui encore, une quinzaine d’ateliers et magasins pourront satisfaire vos besoins.

Plan - Guide de la Cité du Meuble